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Nouveau Site Auteur Sophie Stern

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Nouveau site auteur : https://sophiestern.eu/ Si j'ai créé ce blog à la sortie de mon premier livre, si au fil du temps, j'ai parlé de ce qui me touchait, et parfois me mettait en colère, je décide aujourd'hui de tourner une page. Rejoignez-moi sur mon site tout neuf, 100% dédié à l'écriture.

A BITTERSWEET LIFE, du cinéaste Coréen KIM JEE WOON

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  Découverte d'un cinéaste sud-coréen : KIM JEE-WOON . Découverte de son film " A BITTERSWEET LIFE ", et avant cela, du réalisateur répondant à quelques questions au sein du cinéma parisien, Reflet Médicis. Le réalisateur annonce lui-même avoir réalisé dans ce film un mélange entre "Kill Bill" de Quentin Tarantino et "Samouraï" de Jean-Pierre Melville avec Alain Delon dans le rôle titre. Le réalisateur dit aimer le " French noir ". Le film est magnifiquement filmé, cadré, dès les premières images, on est dans le film et non pas à côté. Il y a la beauté du personnage principal, l'acteur Lee Byung-Hun. Il y a la violence. Il est question de pouvoir, d'honneur, de vengeance. Le film comprend plusieurs phrases écho : "Comment en sommes-nous arrivés là ?" "Comment en suis-je arrivé là ?" Sur le passage de la puissance à la déchéance en un claquement de doigt. "La vie est cruelle".  Le réalisateur a dit aimer m

Un petit frère

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  Il y a des films que l'on souhaite voir et que faute d'organisation l'on manque. Il y a des films que l'on craint de ne pas voir, le temps apparaissant si contraint, si plein, pourtant un relâchement de l'agenda est si vite venu. Ne pas forcer les choses, attendre que les planètes s'alignent. Exprimer pourquoi je voulais absolument voir "Un petit frère", alors que je n'avais vu que l'affiche, en avait entendu 2 mots "banlieue" et "années 80", n'est pas possible pour moi. Je voulais voir ce film, sans visionner la bande annonce au préalable, je crains celles qui dévoile trop, moi ce que j'aime dans un film, dans un livre, et sans doute dans une personne, c'est la découverte.  Voir une mère seule avec deux enfants, me ramène forcément à toutes ces années de mère de famille monoparentale. De manière plus inattendue pour ceux qui ne savent pas d'où je viens, "banlieue" peut sembler loin de qui je suis

Tout le monde aime les belles histoires

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Tout le monde aime les belles histoires, pour cette raison, les manipulateurs et manipulatrices ont de beaux jours devant eux.  Les belles histoires d'amour remportent la palme. On a trop vu les Walt Disney d'antan, on a trop vécu des histoires moyennes, on n'ose même pas écrire des histoires d'amour, on finit par penser comme Brigitte Giraud que "l'amour est très surestimé" .  Les faits divers devraient pourtant nous rappeler qu'il ne faut pas se fier aux apparences, que les photos  trompent énormément, ce ne sont que des instants hors contexte. Alors je vous propose un exemple extrême avec les Dupont de Ligonnès, la presse est emplie d'histoires sordides de toutes sortes. Dupont de Ligonnès, le mari meurtrier et son épouse Heureusement, tout le monde ne va pas jusqu'à assassiner "l'âme soeur", mais la tromper c'est quand même assez courant.  Cela fait plusieurs fois que l'on me rebat les oreilles avec la même histoire d&

Pommes de reinette un jour de Toussaint

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 Aujourd'hui, c'était jour de Toussaint, le ciel était bleu, du jamais vu. On serait heureux si on ne savait ce que cela veut dire. Un tapis de pommes rouges, un grand nombre avaient déjà été picorées par une bande de merles ayant  joyeusement élu domicile dans le jardin de mes parents, quelque part, dans le centre de la France.  En une poignée de secondes, j'ai retrouvé les gestes de mon père. Avant, je les voyais sans les observer spécifiquement, nous discutions tous deux, les enfants autour. Du pied, il repoussait les pommes pourries pour en faire un tas. Dans un panier, il plaçait les pommes destinées à la compote, plus rarement à être croquées.  C'était jour de Toussaint, l'absence de mon père, comme toujours depuis 11 ans, me sautait à la figure, ce silence, c'était assourdissant.  Et puis un merle a lancé une trille, une mésange bleue a attaqué une pomme directement sur l'arbre, le vent s'est engouffré dans les branchages, les feuilles ont bruissé

Annie Ernaux, l'exception française ;)

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Je reprends ce dimanche sur mon blog, dans un nouvel article, la synthèse de trois courts billets que j'ai publiés sur un autre réseau, professionnel, mais où depuis quelques années j'affiche en parallèle de mon métier de conseil dans les données, mon autre métier, celui d'écrivainE. (Non je ne vis pas de ma plume ni d'allocations et ne dépends que de moi-même, non je n'ai pas publié de livre depuis mon dernier roman. Mais oui j'ai un recueil de nouvelles en lecture dans la perspective non confirmée d'une édition, ainsi qu'un roman sur le métier).  Traductrice dans l'âme et non de métier, naviguant dans des univers très différents, je partage sur ce réseau professionnel  à des moments choisis  ma  passion pour les livres, les auteurs, l'écrit, l'écriture, en deux mots : la littérature. Dans ces billets, j'essaie d'être pédagogue, car sur ce réseau nous échangeons sur la tech, le climat, le sport, les femmes dans le monde de l'entr

L'écriture et moi #4

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Lecture improvisée à Bures-sur-Yvette, "Quand je serai grand",  Sophie Stern & Musiciens (parmi eux Vincent Grare à gauche)       J ’ai raconté dans mes premiers billets l’écriture découverte durant l’enfance un jour de pluie, les lectures, les romans et nouvelles non publiés, le conseil d’une maison d’édition parisienne, le tourbillon de la vie et le stylo que l’on pose …  On pose le stylo, mais quand l’écriture est un élément essentiel de soi, permet de se définir, de trouver un sens à tout ce qui est vécu, entendu, ressenti, observé, analysé, éprouvé, l’écriture se faufile dans le moindre interstice de l’existence. Ma vie n'est que jonglage, entre ma petite fille et mon travail, je me remets à gribouiller. On n’écrit pas parce que l’on a du temps, on écrit parce que l’on ne peut pas faire autrement. Le tourbillon de la vie s’apaise. Je farfouille dans les bibliothèques, les salons du livre, les librairies. Je découvre le fantastique léger,  l’onirisme, l’écriture e