Sophie Stern

Je n'aime pas beaucoup les rituels, hormis quelques uns. Le sapin pour Noël. Acheté le 24 décembre cette année. Les repas en famille, au quotidien. Le thé le matin. La mer l'été. Et au printemps. Et puis aussi l'hiver. Sans oublier l'automne. L'écriture. Omniprésente. Quelle que soit la forme. Quel que soit le média. Je n'aime pas beaucoup les rituels, hormis celui de réaliser le bilan de l'année écoulée. Ce bilan étant public il reste social, un brin poétique, peu ancré dans la réalité du monde, hormis une certaine réalité culturelle. Le bilan personnel ne sortira pas des pages de mon journal. Peut-être resurgira-t-il dans l'écriture. Peut-être pas. Moi-même, je ne le sais pas... Voyages Proches London Normandie Le Nord Mer Nord, Ouest, Sud Ouest, Sud Côte Fleurie Côte d'Opale   Côte d'Azur Côte d'Argent Expositions Temporaires, permanentes. The Pre-raphaelites brother

Je le raconte souvent, j'ai ressenti une grande proximité avec Isabelle Minière en lisant pour la première fois l'un de ses textes, "Les vacances", nouvelle publiée dans Brèves il y a quelques années. Je ne connaissais pas Isabelle. Pascal Arnaud, plusieurs mois ou années plus tard, m'a raconté tout joyeux qu'il allait publier le prochain livre d'Isabelle Minière. N'ayant aucune mémoire des noms, je n'ai pas fait le rapprochement. Puis j'ai rencontré Isabelle, sans doute à une séance de dédicaces de notre maison d'édition D'un Noir Si Bleu. Et j'ai trouvé que c'était une bien belle personne. J'ai lu "Mon amoureux et moi" et la plupart de ses romans et recueils. J'ai entendu une musique très personnelle courir de livre en livre.  A la centième de Brèves, en 2013, j'ai découvert qu'elle était l'autrice des "Vacances"... Je n'ai pas été si surprise, au fond.  Le dernier

La première scène du film "Un beau soleil intérieur" semble nous emmener sur un chemin connu, pourtant sa conclusion nous entraîne en un tout autre lieu, et cela éveille notre attention pour Isabelle, personnage principal du film interprété par Juliette Binoche. Isabelle est belle, artiste peintre, divorcée, lumineuse, amoureuse, sensible, en colère, perdue. Elle voudrait trouver encore un amour... Autour d'elle, tour à tour, une palette d'hommes. Chacun est singulier, et chaque fois c'est la même chose : Isabelle y croit... avant de déchanter. Même si le film aborde de front la solitude, on apprend incidemment qu'Isabelle pleure chaque nuit, certains passages sont très drôles et apportent une belle légèreté. Il y a cet amant qui préfère l'avant, parce que après l'avant, et bien, c'est l'après ... ! ;) Quant à la scène finale, elle est digne d'une anthologie. Avec Claire Denis à la réalisation, Claire Denis et Christine Angot

Duel entre manuscrit et stylos aux encres de couleur. Ecrire, ce n'est pas seulement une question d'inspiration. Oh non ... C'est aussi nombre de relectures et ratures. Et dans le domaine des finitions, pas de différence avec la vie ordinaire : ce sont elles qui prennent le plus de temps dans le processus de création. Cependant indispensables, elles apurent le texte afin qu'il soit tendu tout entier vers un idéal de perfection.

Tout d'abord il y a la mer. Celle du sud. Le jour, le soir, par gros temps. Puis retour sur Paris. Et le Palais de Tokyo. Expo "Diorama". Et un petit tour dans les grands espaces du sous-sol, Palais de Tokyo forever. Un très beau film qui nous promène, au premier et au second degrés. Emouvant, poétique. Un film français très japonais. Et il y a encore la mer, l'été n'est pas terminé. Au nord. Opaslescence.